Kenacort retard 80mg 2ml suspension injectable boite de 1 ampoule 1 seringue 2 aiguilles de 2ml
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Description | Un traitement par voie orale sera institué en relais dès que possible. Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d'une élévation éventuelle de la pression artérielle. L'apport sodé sera réduit. La supplémentation potassique n'est justifiée que pour des traitements à fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque de troubles du rythme ou d'associations à un traitement hypokaliémiant. Les corticoïdes devront être utilisés avec prudence chez les patients atteints d'herpès oculaire en raison d'un risque de perforation cornéenne. Une corticothérapie peut induire une insuffisance corticosurrénale qui peut persister plusieurs mois après l'arrêt du traitement. Par conséquent, dans toutes les situations de stress telles que traumatisme, opération chirurgicale ou maladie sévère, apparaissant durant le traitement, il peut être nécessaire d'envisager une corticothérapie de supplémentation. L'effet des corticoïdes est augmenté chez les patients atteints d'hypothyroïdie et de cirrhose. Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète et l'hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge. Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole. Une perte progressive de poids, quelquefois associée à un bilan azoté négatif, une faiblesse et une atrophie des muscles squelettiques peuvent survenir au cours d'une corticothérapie au long cours. L'utilisation prolongée des corticoïdes peut produire un glaucome ou une cataracte sous capsulaire postérieure, avec une possibilité d'atteinte du nerf optique. L'utilisation prolongée peut également accroître le risque d'infections oculaires secondaires. Des doses moyennes et élevées d'hydrocortisone ou de cortisone peuvent causer une élévation de la pression artérielle, ainsi qu'une rétention d'eau et de sel et augmenter l'excrétion de potassium. Ces effets sont moins susceptibles de se produire avec les dérivés synthétiques sauf quand ils sont utilisés à fortes doses ; un régime sans sel et une supplémentation en potassium peuvent être nécessaires. Les corticostéroïdes augmentent l'excrétion du calcium, qui peut être associé à une ostéoporose préexistante ou l'aggraver. Les patients ne devraient pas être vaccinés ou immunisés pendant qu'ils sont sous traitement par corticostéroïdes, particulièrement à fortes doses, en raison d'une absence de réponse vaccinale. Des affections psychiatriques peuvent apparaître pendant une corticothérapie. Elles peuvent inclure : insomnie, dépression (parfois sévère), euphorie, troubles de l'humeur, troubles psychotiques et changements de la personnalité. Un état émotionnel instable préexistant ou une psychose peuvent être aggravés par les corticoïdes. |
Usage | USAGE SYSTEMIQUE : VOIE INTRAMUSCULAIRE PROFONDE (dans le muscle fessier). Rhinite allergique saisonnière après échec des autres thérapeutiques (antihistaminique par voie générale, corticoïde intranasal ou corticoïde per os en cure courte). Une injection, à renouveler une fois en cas de rhinite invalidante après échec des autres thérapeutiques. USAGE LOCAL : - Voies locales en rhumatologie : Injections intra-articulaires : 1/4 à 2 ml toutes les 3 semaines. - Voies locales en dermatologie : Injections intralésionnelles (cicatrices chéloïdes) : 1 à 3 ml (selon l'étendue des lésions) toutes les 3 ou 4 semaines. - L'administration intralésionnelle avec l'appareil "dermo-jet" est possible. - Il faut éviter que l'injection ne soit trop superficielle en raison du risque d'atrophie sous-cutanée. - L'injection ne sera répétée qu'en cas de réapparition ou de persistance des symptômes. |