trabar 100mg ampoule injectable boite-5
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Traitement des douleurs modérées à sévères.
• Hypersensibilité au tramadol ou à l'un des excipients (cf Composition).
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Description | Traitement des douleurs modérées à sévères. • Hypersensibilité au tramadol ou à l'un des excipients (cf Composition). • Intoxications aiguës par l'alcool, les hypnotiques, les analgésiques, les opioïdes ou les aytres psychotropes. • Patients traités simultanément ou qui ont été traités dans les 14 jours précédents par les inhibiteurs de la MAO (cf Interactions). • Patients épileptiques non contrôlés par un traitement. • Traitement de sevrage des toxicomanes. Mises en garde : • L'utilisation prolongée peut éventuellement conduire à un état de dépendance. Chez les patients prédisposés, le traitement doit se faire sous surveillance médicale stricte. • Le tramadol n'est pas adapté au traitement de sevrage ou de substitution chez les patients présentant une dépendance aux opioïdes. Bien qu'agoniste des opioïdes, le tramadol ne peut pas corriger les symptômes de sevrage de la morphine. • Des convulsions ont été rapportées chez des patients recevant du tramadol aux doses recommandées. Le risque de convulsions est accru si les doses de tramadol dépassent la limite supérieure de la dose quotidienne recommandée (400 mg pour la Gélule/Comprimé; 8 mg/kg/jour sans dépasser 400 mg par jour pour la solution buvable ; 600 mg pour la solution injectable). Le tramadol peut, en outre, accroître le risque de convulsions chez les patients prenant d'autres produits qui abaissent le seuil épileptogène (cf Interactions). Les patients épileptiques contrôlés ou les patients susceptibles de présenter des convulsions ne devront être traités par le tramadol qu'en cas de nécessité absolue. • La prise d'alcool pendant le traitement est déconseillée. Solution buvable : L'entourage de l'enfant devra être informé que cette solution buvable doit être mise hors de portée des enfants (sous clé) afin d'éviter un surdosage accidentel très grave (cf Surdosage). Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase. Ce médicament contient de l'huile de ricin et peut provoquer des troubles digestifs (effet laxatif léger, diarrhée). Précautions d'emploi : • Le tramadol ne doit être utilisé qu'après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque, suivant l'origine de la douleur et le profil du patient (cf Sécurité préclinique). • Le tramadol doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une hypertension intracrânienne, un traumatisme crânien, une altération de la conscience sans cause évidente, des troubles du centre ou de la fonction respiratoire. Solution buvable : Tenir compte de la teneur en sodium de ce médicament chez les personnes suivant un régime hyposodé strict (cf Composition). Grossesse : Dans l'espèce humaine, il n'existe pas de données suffisantes pour évaluer l'effet tératogène du tramadol au cours du 1er trimestre de la grossesse. Une foetotoxicité due à une toxicité maternelle a été observée. Il est préférable de ne pas utiliser Tramadol pendant le 1er trimestre de la grossesse. A partir du 2e trimestre, une utilisation prudente est ponctuellement possible. Comme pour les autres antalgiques opiacés : Durant le dernier trimestre, l'utilisation chronique du tramadol peut induire, quelle que soit la dose, un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. A la fin de la grossesse, des doses élevées, même pour un traitement de courte durée, peuvent entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né. Allaitement : Environ 0,1 % de la dose de tramadol administrée à la mère est sécrétée dans le lait. Une administration ponctuelle de tramadol semble être sûre pour le nouveau-né. Si un traitement est nécessaire pendant plusieurs jours, l'allaitement doit être interrompu. En cas de traitement au long cours par tramadol, l'allaitement est contre-indiqué (cf Contre-indications). |
Usage | Il est à noter des cas de : • troubles neuropsychiques (en fonction de la réactivité individuelle et principalement chez les personnes âgées) à type de confusion et, exceptionnellement, à type d'hallucination et/ou délire ; • convulsions, principalement après l'administration de doses élevées ou après un traitement concomitant par des médicaments qui peuvent abaisser le seuil épileptogène ou qui déclenchent eux-mêmes des convulsions (cf Mises en garde et Précautions d'emploi). Les effets indésirables le plus fréquemment rencontrés sont ceux de la classe des opiacés tels que : • nausées, vomissements ; • somnolence, céphalées, vertiges, hypersudation, sensation de malaise ; • sécheresse buccale ; • constipation en cas de prise prolongée. Plus rarement ont été rapportés : • douleurs abdominales, rash, asthénie, euphorie, troubles mineurs de la vision ; • troubles de la régulation cardiovasculaire : tachycardie, hypotension, palpitations, élévation de la pression artérielle. Très rarement ont été rapportés : • réaction anaphylactique à type d'urticaire, d'oedème de Quincke, de bronchospasme ainsi que des cas exceptionnels de choc anaphylactique pouvant être fatal ; • troubles mictionnels à type de dysurie et/ou de rétention urinaire ; • troubles de la fréquence respiratoire. Une dépression respiratoire peut survenir si les doses administrées dépassent largement les doses recommandées ou si d'autres médicaments dépresseurs centraux sont administrés de façon concomitante ; • cas de dépendance, de syndrome de sevrage après utilisation au long cours, comportant des symptômes tels que : agitation, anxiété, nervosité, insomnie, hyperkinésie, tremblements et symptômes gastro-intestinaux. • D'autres symptômes de sevrage ont été rarement rapportés, incluant attaque de panique, anxiété sévère, hallucinations, paresthésies, acouphènes, autres troubles du SNC. Dans quelques cas isolés, une augmentation des enzymes hépatiques a été rapportée lors de l'utilisation thérapeutique du tramadol. Les signes de surdosage sont : myosis, vomissements, collapsus cardiovasculaire, dépression respiratoire pouvant aller jusqu'à l'arrêt respiratoire, coma et convulsions. Les premiers gestes thérapeutiques seront le maintien des fonctions respiratoire et cardiovasculaire et le transfert en urgence en milieu hospitalier. La naloxone peut être utilisée en cas de dépression respiratoire, sous couvert d'un contrôle des fonctions respiratoires. Le diazépam peut être utilisé en cas de convulsions. Le tramadol est peu ou pas dialysable. Solution buvable : Attention, le flacon contenant une dose totale de 1 g de chlorhydrate de tramadol, l'ingestion accidentelle d'une quantité importante du flacon représente un risque grave pour le jeune enfant. |